Ne restez pas en arrière : tout ce qu’il faut savoir sur le certificat énergétique
Les certificats de performance énergétique (CPE) sont l’un des aspects les plus mal compris du marché immobilier en Espagne. De nombreux propriétaires ne savent pas exactement quand ils en ont besoin, ce qu’ils impliquent pour la vente ou la location de leur logement, ni combien ils leur coûteront. Avec les récentes mises à jour légales déjà en vigueur, il est plus important que jamais de distinguer les mythes de la réalité.
Les mauvaises notes énergétiques empêchent-elles une vente?
L’un des malentendus les plus fréquents est de penser qu’il est impossible de vendre ou de louer un bien immobilier s’il a une faible note énergétique, comme « F » ou « G ». C’est faux. Le certificat est uniquement informatif et a pour but d’offrir aux acheteurs et aux locataires une transparence sur l’efficacité énergétique du logement et sur les coûts d’entretien prévisibles. Quelle que soit la faiblesse de la note, vous conservez pleinement le droit légal de vendre ou de louer votre bien.
Exigence légale avec de nouvelles mises à jour
Ce qui est vrai, en revanche, c’est que disposer d’un certificat en vigueur est une exigence légale dès que vous mettez votre bien en vente ou en location en Espagne. Cette règle existe depuis plusieurs années, mais depuis août 2025, une mise à jour importante est entrée en application : un certificat énergétique valide est désormais requis non seulement pour les ventes et les locations, mais aussi pour les expertises immobilières officielles. Cela signifie que si vous refinancez, contractez une hypothèque ou faites évaluer votre logement, vous devrez disposer d’un CEE à jour.
Comment obtenir le certificat énergétique
Obtenir un certificat nécessite une visite technique effectuée par un professionnel qualifié. Lors de l’inspection, le certificateur examine les éléments clés qui influencent la performance énergétique : l’isolation des murs et des toits, le type de fenêtres, l’efficacité des systèmes de chauffage et de climatisation, la ventilation et même l’orientation du logement. Ensuite, les données sont saisies dans un logiciel officiel de modélisation qui estime la demande énergétique prévue du logement ainsi que ses émissions de CO₂.
Obtenir un certificat nécessite une visite technique effectuée par un professionnel qualifié
Le rapport final ne fournit pas seulement une note allant de « A » (la plus efficace) à « G » (la moins efficace) ; il inclut également des recommandations pour améliorer l’efficacité, comme le remplacement des fenêtres, l’ajout d’isolation ou la modernisation des chaudières et des systèmes de climatisation. Il s’agit d’un guide très utile pour les propriétaires envisageant des travaux avant de vendre, car ces améliorations peuvent rendre le bien plus attractif pour les acheteurs.
Coûts et facteurs qui les influencent
Le coût pour obtenir un certificat peut varier considérablement. Dans la plupart des appartements, les prix se situent généralement entre 100 € et 150 €, tandis que les maisons plus grandes ou les biens plus complexes peuvent être plus onéreux. Plusieurs facteurs influencent le prix : la taille et le type de bien, son emplacement, la complexité de l’inspection ainsi que les honoraires fixés par le professionnel chargé de la réaliser. De plus, certaines communautés autonomes appliquent de petits frais administratifs lors de l’enregistrement du certificat.
Validité et expiration
Un certificat a une validité de 10 ans, après laquelle il doit être renouvelé. Cependant, si un logement fait l’objet de rénovations importantes ayant un impact sur sa performance énergétique, il est conseillé d’obtenir un nouveau certificat plus tôt afin de refléter les améliorations. Les biens ayant des notes très basses peuvent également être soumis à des périodes de validité plus courtes recommandées. Les propriétaires doivent garder à l’esprit qu’utiliser un certificat expiré peut entraîner des retards dans le processus de vente, voire des sanctions.
De nombreux certificateurs permettent désormais aux propriétaires de commencer le processus en ligne, même si une inspection sur place reste nécessaire
Procédures en ligne et registres numériques
De nombreux certificateurs permettent désormais aux propriétaires de lancer la procédure en ligne en demandant des devis et en envoyant des plans ou des photos à l’avance, bien que l’inspection sur place reste une obligation légale. Une fois délivrés, les certificats sont enregistrés dans le registre officiel de la communauté autonome, qui est dans la plupart des cas géré de manière numérique. Cela garantit que les acheteurs, agents et notaires puissent vérifier la validité d’un certificat rapidement et facilement.
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Bulletin Panorama
Certificats énergétiques sur le marché actuel
Bien que le certificat n’interdise pas la vente d’un logement avec une faible note, son rôle sur le marché immobilier devient de plus en plus important. Les acheteurs sont de plus en plus attentifs à l’efficacité énergétique et aux coûts d’entretien, en particulier sur les marchés de grande valeur comme Marbella, où les clients internationaux comparent les standards avec ceux d’autres pays. À l’avenir, les objectifs climatiques de l’UE et de l’Espagne pourraient entraîner des règles plus strictes et des incitations à la rénovation, mais à ce jour le CEE reste un document informatif et non restrictif.
Vous envisagez de vendre votre logement à Marbella ? Disposer d’un certificat énergétique valide est essentiel, et l’équipe expérimentée de Panorama peut vous accompagner à chaque étape du processus.
